dimanche 31 janvier 2010

Gnocchi de pomme de terre


J'ai longtemps cru que je n'aimais pas les gnocchis. C'était la faute de Lustucru.

J'ai fini par me lancer dans la réalisation de gnocchi maison, parce qu'une recette qui demande en tout en pour tout des pommes de terre, un peu de farine, un œuf et du sel, c'est fait pour plaire à mon porte-monnaie.
Et en fait, les gnocchi, c'est délicieux. Vraiment. C'est moelleux, et ça a un goût de crêpe. On peut les assaisonner comme on veut : rien qu'un petit peu de beurre et c'est déjà parfait.

Dire que j'ai raté les gnocchi pendant toutes ces années. Heureusement, il me reste probablement des dizaines de milliers de repas à venir où je pourrai déguster des gnocchi. La vie est belle.


Gnocchi de pomme de terre

1 kg de pommes de terre farineuses
200 g de farine + 30 g pour travailler les gnocchi
1 œuf
1 cc de sel

Cuire les pommes de terre avec leur peau à la vapeur. J'ai cuit les miennes à la vapeur à l'autocuiseur pendant 15 minutes, c'était parfait. Il semble important de cuire les pommes de terre avec leur peau (que vous les cuisiez à la vapeur, à l'eau, au four ou au micro-ondes) pour éviter qu'elles ne se gorgent d'eau. Et vous ne voulez pas trop d'eau dans la pâte, parce qu'alors il faudrait mettre plein de farine et vos gnocchi auraient le goût de ceux de Lustuc..

Éplucher les pommes de terre, et les réduire en purée à la fourchette ou au presse-purée. Éviter le mixer qui déchire les parois des cellules et des amyloplastes (les petits sacs qui contiennent l'amidon des pommes de terre) : quand l'amidon est libéré de cette façon, la purée est gluante, gélatineuse (et les gnocchis risquent d'avoir une consistance proche du chewing-gum, comme chez Lus...).

Mélanger à la purée de pomme de terre encore chaude l'œuf battu et 200 g de farine. La pâte est alors trop compacte pour être mélangée à la cuillère, pétrir alors à la main pour qu’elle soit bien homogène. Ça colle aux doigts, c'est normal. Il faut pétrir pendant une durée indéterminée. Je n'ai pas de grand-mère italienne à qui demander conseil, et les avis que j'ai pu trouver sont contradictoires. Si la pâte n'est pas assez travaillée, les gnocchis risquent de se désagréger lors de la cuisson à l'eau. Si la pâte est trop travaillée, vos gnocchis seront semble t-il caoutchouteux (comme chez ... J’arrête, vous avez compris). Comme j'ai obtenu de vraiment bons résultats avec des recettes de pain sans pétrissage, j'ai décidé que pétrir était une étape trop souvent surestimée, et j'ai vaguement malaxé la purée pendant une minute. C'était suffisant, les gnocchis ont parfaitement réussi l'épreuve du bain bouillant.

Fariner le plan de travail. Prendre une cuillère de purée, la façonner en rouleau du diamètre d'un doigt (ou 1.5 cm environ). Couper des tronçons de 2 / 2.5 cm.
Pour donner du relief aux gnocchi, appuyer chaque tronçon sur le dos d'une fourchette, et rouler pour décoller et obtenir une forme de coquille. Ce n'est pas la partie la plus rapide de la recette, il faut prendre le coup de main. Cette étape est donc facultative.


Ranger les gnocchis façonnés sur le plan de travail fariné sans les superposer (pour ne pas qu'ils se collent entre eux).

Faire bouillir une grande casserole d'eau salée, y plonger les gnocchis par petites quantités. Quand ils remontent à la surface, ils sont cuits. Repêcher avec une écumoire, réserver, et continuer la cuisson.
S'ils ne sont pas consommés ou cuisinés immédiatement, ajouter aux gnocchis cuits une noisette de beurre ou d'huile, pour éviter qu'ils ne collent entre eux.


Les gnocchis sont prêts à entre dégustés. Je les ai poêlés dans du beurre,  puis j'ai simplement saupoudré de parmesan, de jambon blanc mixé avec une gousse d'ail, et d'un tout petit peu d'oignon vert.


Un petit calcul pour finir : j'ai utilisé des produits premier prix pour ces gnocchi soit
- des pommes de terre (en sac de 10 kg) à 0.2 € le kilo
- de la farine à 0.39 € le kilo, soit 0.08 €
- 1 oeuf à 0.1 € l'unité
- on ne comptabilisera pas le sel acheté 0.18 € le kilo, ni l’énergie pour cuire les patates et faire bouillir les gnocchi (trop la flemme de faire une estimation).

40 centimes d'euros pour plus d'un kilo de gnocchi, c'est quand même bien.
Lustucru vend les siens près de 7 euros le kilo. Même en utilisant des patates de luxe, vous serez gagnants.

Recette adaptée de La cuillère d’argent.
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vendredi 29 janvier 2010

Hamburger à l’effilochée de plat de côtes


Réfrigérateur et congélateur commencent chez moi à sentir la fin de mois et à se vider petit à petit de leur contenu, le contenu du congélateur consistant en tout et pour tout en 2 kg de plat de côtes, un reste de concentré de tomate et trois pots de glace Häagen-Dazs, quasiment offerts par mon supermarché. La vue de ces pots de glace me réjouit, mais ils ne me sont d'aucune aide pour la composition d'un repas digne de ce nom.

Je contemplais donc ce morceau de plat de côte dans mon congélateur sans guère d'inspiration. Que faire avec ? Un classique pot-au-feu ne me tentait guère et me paraissait tout à coup insipide. Non, j'avais envie d'une viande tendre et moelleuse, parfumée, dont les filaments se détacheraient tout seuls, mais sans le bouillon et les légumes trop tendres.

La porte du congélateur refermée, mon envie d'effilochée de bœuf subsistait.
L’inspiration n’émanait pas du compartiment froid. Le souvenir se raviva : les photos de smitten kitchen avaient encore frappé. Regardez donc la recette de southwestern pulled brisket, et ici la source originale, vous comprendrez.

J'ai adapté sa recette à ma petite cuisine. J'ai substitué la cuisson de 10 h à la mijoteuse par 1 h 30 en cocotte-minute, la mélasse par du sucre (j'aurai bien mis du miel, mais mon placard est presque aussi vide que le congélateur), les tomates pelées par le concentré qui traînait au congélateur et enfin omis les piments chipotles. Bien que ma recette ait été très appréciée, je regrette d’avoir dû me passer des piments chipotles : ces piments mexicains, séchés et fumés, doivent vraiment apporter un plus.

La viande utilisée est aussi différente, au départ ces recettes en anglais utilisent un morceau appelé "brisket". Je recherche sur le net. Rapidement, j’apprends que "brisket" est un morceau appelé "gros bout de poitrine" par les bouchers français. Je ne sais pas si ce nom vaguement dégoûtant y est pour quelque chose (je vous laisse faire une recherche google sur ces termes, cochons), mais je n'avais encore jamais entendu parler de ce morceau. En fait, ce gros bout de poitrine est une partie du flanchet, appellation déjà plus plaisante. Quoi qu'il en soit, le plat de côtes a parfaitement fait l'affaire. J’ai lu aussi des recettes plus ou mois apparentées d’effilochées réalisées avec du porc ou du poulet : comme toujours vous avez le choix.

Effilochée de plat de côtes

2 kg de plat de côtes avec os
3 cs huile d'olive
1/2 tête d'ail
2 oignons
70 g de concentré de tomate (une petite boite)
3 cs de sucre
100 ml de vinaigre de cidre
1 cs de poudre de piment (à adapter suivant la force de votre piment)
1 cs de cumin moulu
1 cs de coriandre moulue
1 cc de poivre noir
2 feuilles de laurier
sel

Dans l'autocuiseur, faire dorer les morceaux de plat de côtes avec 2 cs d'huile d'olive. Réserver les morceaux, jeter l'huile. Remettre 1 cs d'huile au fond de l'autocuiseur, faire dorer les oignons et l'ail émincés 2 à 3 minutes. Ajouter les épices, un peu de sel et les feuilles de laurier, mélanger et remettre la viande dans la cocotte-minute. Ajouter ensuite le sucre, le vinaigre, et le concentré de tomate dilué dans un verre d'eau (200 ml). Fermer la cocotte-minute et cuire à petit feu 1 h 15 à 1 h 30, jusqu'à ce que la viande soit parfaitement tendre et se défasse facilement avec une fourchette.

Retirer la viande de la sauce, puis effilocher la chair en retirant les os et les parties gélatineuses, ainsi que les feuilles de laurier. Faire éventuellement réduire la sauce jusqu'à obtenir une sauce courte de consistance sirupeuse. Remettre ensuite l'effilochée de viande dans la sauce, mélanger.

Vous pouvez utiliser cette préparation pour garnir des sandwichs, des tortillas, avec des pâtes...
J'ai choisi de réaliser des hamburgers : des petits pains maison, largement garnis d'effilochée, de cerises au vinaigre (des cornichons, du piccalilli feront l'affaire), d’une ou deux lamelles d’oignons crus et d'une salade très croquante de bâtonnets de carottes et d'endives sauce yaourt et moutarde.

Avec les quantités indiquées dans la recette, j’ai servi 12 assiettes : 2 assiettes de plat de côtes (en morceaux, avant d’effilocher) avec une poêlée de légumes, 8 hamburgers largement garnis de viande (un peu moins de 100 g par pain) et enfin un plat de pâtes pour 2 personnes avec les restes. Nous nous sommes régalés à chaque bouchée.
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mercredi 27 janvier 2010

Petits pains à hamburger


J’ai longtemps acheté pour mes hamburgers maison des pains Harry's . Je m’en contentais de bon gré, parce que ce sont ces petits pains qui servaient aux hamburgers maison des soirées télé quand j’étais ado, parce qu’ils ressemblent pas mal aux pains des burgers des chaînes de fast-food et enfin parce qu’ils sont à peu près les seuls qu’on trouve dans le commerce en France. 

Et puis j’ai commencé des petites tentatives pour faire du pain à la maison. Ces pains à hamburgers ont fait partie de mes premiers essais. Ils m’ont tellement plu que je n’ai plus jamais acheté de pains à hamburger dans le commerce ! Ils sont moelleux et tendres, légèrement briochés mais assez peu sucrés. Je les adore aussi au petit-déjeuner, tièdes avec un peu de confiture.

J'utilise une recette inspirée de celle de Georgette et de celle de Sandra. Je vous avoue qu'elles sont très similaires, sauf que Georgette utilise (beaucoup) plus de levure, et Sandra ne met pas de vinaigre. Pour ma part, j'ai mis un peu plus de beurre.


Petits pains à hamburger

600 g de farine
3 cc rases de levure de boulanger déshydratée (soit environ 8 g). J’utilise d’habitude seulement 2 cc (soit environ 5 g), mais la levure Saf que j’utilise en ce moment est je trouve un peu faiblarde. Comme c’est la première fois que j’utilise cette marque, je ne sais pas si cela vient du lot ou de la marque)
180 g (ml) de lait
160 g (ml) d'eau
1 oeuf
50 g de beurre mou
1 cs bombée de sucre (soit environ 25 g)
1 cc rase de sel
50 g de graines de sésame (ou de flocons d'avoine)

Dans un grand saladier, mélangez la farine, la levure, le sucre et le sel. Creusez un puits et mettez-y l'œuf, le beurre en petits morceaux, le lait et l'eau. Amalgamez le tout en incorporant la farine petit à petit, formez une boule.

Pétrissez ensuite la pâte, pendant une dizaine de minutes. Si vous êtes équipé, utilisez votre robot ou votre machine à pain pour pétrir et réaliser la fermentation. Voici comment je procède à la main :
Ma technique n'est pas très orthodoxe, car je n'utilise pas le plan de travail pour pétrir . La pâte est très collante, elle colle aux doigts et à la moindre surface, et à moins de tout fariner abondamment au risque d'avoir au final une pâte toute dure, je trouve le moyen d'en mettre partout si j’essaye de pétrir sur le plan de travail.
Je pétris donc la boule de pâte simplement entre mes mains, au-dessus du saladier : j'étire la boule de pâte, puis je replie les deux extrémités l'une sur l'autre. J'étire à nouveau la boule de pâte, puis je replie, et ainsi de suite. Au bout d’environ 5 minutes de pétrissage, la pâte commence à changer de texture, elle devient petit à petit plus lisse, plus souple. Un pétrissage d'une dizaine de minutes suffit : à ce moment là, la pâte colle beaucoup moins et se détache de vos doigts par grosses plaques.

C'est le moment de remettre la pâte dans le saladier pour la faire lever, dans un endroit chaud pendant 1 à 2 heures (je mets le saladier au-dessus d'un radiateur, un vieux bouquin entre le radiateur et  le saladier pour éviter que le fond ne chauffe trop).

Quand la pâte a doublé de volume, versez-la sur votre plan de travail légèrement fariné. Écrasez la pâte avec la paume de la main pour évacuer le gaz produit par la levure : on cherche ainsi à avoir une mie plutôt régulière et dense, et à éviter les grosses alvéoles, vous pouvez donc manipuler la pâte sans précaution.
Coupez-la en 10 à 12 morceaux de taille égale. Je pousse le vice jusqu'à peser chaque pâton (avec ces quantités, 12 pâtons de 90g) mais vous pouvez y aller à l’œil.

Roulez chaque morceau de pâte en boule.
Si vous souhaitez décorer les pains à hamburger avec des graines de sésame : préparez un bol d'eau et une assiette avec le sésame.
Prenez une boule de pâte du bout des doigts, trempez la partie supérieure dans l'eau, puis roulez-la dans les graines de sésame. Posez sur une plaque de cuisson graissée ou chemisée avec du papier cuisson en espaçant les pâtons de 6/7 cm environ. Faire lever les petits pains pendant 1 à deux heures, jusqu’à ce qu’ils soient bien gonflés, les boules doivent au moins doubler de diamètre (et elles vont s’aplatir un peu).

Je ne possède qu’une seule petite plaque de cuisson (la lèche-frite de mon four à gaz, pour tout dire) où je fais lever 4 pains seulement.  Je pose donc les autres pains sur une feuille de papier cuisson découpée aux dimensions de ma plaque, et je transfère ensuite cette feuille sur la plaque pour cuire les autres fournées.  Évitez de faire lever les pains directement sur votre plan de travail, même fariné : vous auriez alors des difficultés pour les décoller sans les déformer pour les transférer sur la plaque de cuisson.

Préchauffez le four à 200°C, et cuire les pains une quinzaine de minutes jusqu’à ce qu’ils soient blonds, puis refroidir sur une grille.

Ces pains se congèlent bien. Pour les réchauffer, je les passe 20 à 30 s au micro-ondes, je les ouvre en deux et les fait toaster très légèrement 1 à 2 minutes au four.

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samedi 23 janvier 2010

Oignons farcis sucrés salés


Des humbles oignons jaunes, un reste de pot-au-feu, quelques raisins secs et un peu de quatre-épices et voilà une belle recette d’hiver.

Oignons farcis sucrés salés

8 oignons, pas trop gros (700 g environ)
3 cs de vinaigre blanc
200 g  de viande de bœuf (reste de pot-au feu), grossièrement hachée
100 g  de lard  fumé grossièrement haché
4 gousses d'ail
2 petites poignées de raisins secs (60 g)
1 cc de quatre-épices
1 pincée de piment
sel, poivre

1 cs d’huile d’olive
1 cs de miel
le jus d’1/2 citron
2 cs d’eau

Éplucher les oignons. Faire sur chaque oignon une entaille de haut en bas jusqu’au cœur.


Cuire les oignons 5 minutes dans de l’eau bouillante, salée et vinaigrée avec 3 cs de vinaigre blanc. Égoutter, puis séparer les couches d’oignons deux par deux. Chaque oignon donnera ainsi deux doubles couches et un cœur. Réserver les couches d’oignons qui seront farcies, et hacher grossièrement les cœurs.


 Faire dorer dans une poêle la pulpe d’oignon ainsi récupérée avec l’ail haché, le lard et la viande de bœuf.  Ajouter les raisins secs, le quatre-épices, le piment et le poivre, mélanger. Ajouter éventuellement un peu de sel.

Farcir les couches oignons avec cette farce, bien serrer de façon à reconstituer une forme d’oignon. Placer les oignons farcis dans une sauteuse avec une cs d’huile, les faire dorer.

Mélanger le jus de citron et le miel avec 2 cs d’eau. Quand les oignons farcis sont bien dorés, verser ce mélange dans la sauteuse, et continuer la cuisson jusqu’à ce que le liquide soit évaporé et les oignons légèrement caramélisés.

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mercredi 20 janvier 2010

Flan coco caramel


Ce dessert est à la fois frais et gourmand. Pendant la cuisson, la noix de coco monte à la surface et va former une couche plus dense. Après démoulage, le flan au caramel se retrouve au-dessus de cette croûte de noix de coco, formant ainsi un dessert hybride moitié tarte, moitié flan.

C’est une recette plutôt classique, je me souviens en avoir mangé il y a longtemps, peut-être 15 ou 20 ans (je prends un coup de vieux, tout d’un coup…) Je ne sais donc pas d’où vient la recette originale, peut-être de chez Nestlé  ?  En tout cas, je suis tombée voici quelques mois sur un fil de discussion sur un forum qui en parlait, je l’ai refaite 3 fois depuis, je partage ici ma version finale.

Flan coco caramel

Pour le caramel :
60 g de sucre

Pour le flan :
1 boite de lait concentré sucré (400 g)
400 ml de lait (soit le volume de la boite de lait concentré sucré)
3 œufs
2 cs de rhum (facultatif ?)
100 g de noix de coco râpée

Faire un caramel brun clair avec le sucre et 1 cc d’eau. Verser le caramel dans le moule, laisser solidifier le caramel.

Dans un saladier, mélanger les 3 œufs et le lait concentré. Ajouter le lait, le rhum et la noix de coco, mélanger. Verser ce mélange dans le moule sur le caramel. Faire cuire au bain-marie au four pendant environ 30 minutes à 180 °C.

Comme je fais d’abord un caramel, et que je continue la cuisson au four au bain-marie, je trouve pratique d’utiliser mes 2 poêles à manche amovible :  je fais le caramel directement dans la plus petite poêle de diamètre 24 cm (puis je verse l’appareil à flan sur le caramel), et je pose cette petite poêle dans la plus grande (de diamètre 26 cm). Je verse 2/3 verres d’eau entre les 2 poêles, et je place le tout au four pour la cuisson au bain-marie. Je ne sais pas si mon explication est très claire, voilà un petit schéma :


Mettre le flan au réfrigérateur pour plusieurs heures avant de le démouler.


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lundi 18 janvier 2010

Œufs marbrés au thé


A l’origine, j’avais flashé sur la photo des « œufs extraordinaires » dans le Elle à table n°49. Dans ce numéro spécial Pâques de 2007, on voyait ce superbe œuf, dont le blanc est délicatement marbré de brun profond. Il s’agit tout simplement d’un œuf dur dont la coquille est fendillée, mis à colorer dans un thé noir et épicé. Les craquelures dans la coquille laissent passer le colorant qui va dessiner ces veinules dans le blanc d’œuf.

Je m’étais dit que j’allais tester, et puis je n’avais pas les épices convenables sous la main, et puis … j’ai oublié ! Et hier, en feuilletant le livre de Ken Hom « Cuisine Chinoise », j’ai vu à nouveau une jolie photo, qui m’a rappelé que j’avais eu l’intention jamais réalisée de cuisiner ces œufs. Mais je n’avais toujours pas les épices adéquates ! Ken Hom utilise en effet dans son mélange colorant de la cannelle, de la badiane, du cinq-épices, et du poivre du Sichuan ; je n’avais que la cannelle.  En désespoir de cause, je suis allée faire un tour sur le net, et j’ai vu que les recettes proposées étaient toutes différentes ! Je n’avais plus d’excuses pour ne pas tester ces jolis œufs avec les épices de mon placard.


Œufs marbrés au thé

4 œufs

Pour le thé aux épices :
2 cs de thé noir (j’ai utilisé du thé noir Egyptien el arosa)
1 cs de cannelle en poudre
1 cs de 4 épices
1 cs de graines d’anis
1 cc de poivre noir
4 cs de sauce soja
1 cc de sel
75 cl d’eau


Mettre les œufs dans une casserole d’eau froide, porter l’eau à petite ébullition et faire cuire les œufs 8 à 10 mn à tout petits frémissements.* Les refroidir ensuite en les plongeant dans de l’eau froide.

Pendant ce temps, faire chauffer dans une autre casserole les ingrédients du thé aux épices, amener le liquide à ébullition puis retirer la casserole du feu.

Fendillez ensuite les coquilles en les tapotant avec le dos d’une cuillère à soupe (ou en les roulant sur votre plan de travail), jusqu’à ce que toute la coquille soit parcourue d’un réseau de craquelures.  Plonger les œufs dans le thé, vérifier qu’ils sont complètement immergés. Réfrigérer les œufs dans le thé pendant une nuit.

Au moment de servir les œufs, les retirer du liquide et écaler délicatement : c’est l’étape difficile de la recette.  Certains conseillent de conserver la fine membrane entre le blanc et la coquille. C’est vrai que c’est cette pellicule qui a absorbé le maximum de colorant, les marbrures y sont vives et bien dessinées, alors qu’elles sont plus diffuses sur le blanc de l’œuf. Mais pour moi ça a été mission impossible, malgré tout le soin que j’ai voulu y apporter. Et puis les veinules sur le blanc, bien que moins nettes, sont jolies aussi.

Il ne vous reste plus qu’à déguster ces jolis œufs. Le goût des épices est très subtil, à peine perceptible. J’ai fait mariner ces œufs 12 heures, mais Ken Hom précise qu’il est possible de les conserver jusqu’à 2 jours dans le thé au réfrigérateur. Nul doute qu’après une marinade de 48 heures ils seront plus parfumés. Vous pouvez aussi les accompagner d’un gomasio au cinq-épices comme dans la recette présentée par Anne de Cannelle et Cacao.



*Pour une cuisson des œufs durs optimale, je vous invite à consulter le dossier de Caroline. Cet article d’Hervé This pourra également vous éclairer.

Il est évidemment possible de réaliser des œufs marbrés d’autres couleurs en les faisant mariner dans un liquide coloré au jus de chou rouge, d’épinards, au curcuma, etc. La betterave donne apparemment des résultats superbes (avec une durée de trempage beaucoup plus courte) : allez donc voir les photos de Pille.


Et pour finir, ce que personne ne dit dans aucune des recettes que j’ai pu consulter : les marbrures ne sont pas homogènes, et le résultat n’est pas parfait ! J’ai été un peu déçue de constater que les marbrures de mes œufs n’étaient pas aussi impeccables que celles que j’avais pu imaginer à partir des photos :











Je pense que je referai ces œufs, comme le suggère Ken Hom, à l’occasion d’un pique-nique lors d’une prochaine randonnée. Qui dit randonnée dit départ matinal, et donc préparation du pique-nique la veille. Dans ces conditions, il n’est pas vraiment contraignant de devoir faire mariner les œufs pendant toute une nuit, et après on peut frimer auprès des copains, qui écaleront eux-mêmes leurs œufs !

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samedi 16 janvier 2010

Poitrine de porc fraîche au four

C’est gras, croustillant, savoureux. Un vrai petit bonheur pour presque pas un rond.
En plus, la recette est toute simple et ne demande que 2 minutes et 40 secondes de préparation.

Poitrine de porc fraîche au four

Pour 4 belles parts

1 poitrine de porc fraîche d’1 kg
4 oignons
8 gousses d’ail
1 cs d’herbes de Provence
sel et poivre

Poser la poitrine de porc dans un grand plat côté couenne en dessous. Éplucher les oignons, les couper en deux, les mettre dans le plat. Ajouter les gousses d’ail en chemise (ce serait trop long de les éplucher, n'y pensez même pas). Saler, poivrer, et saupoudrer la viande d’herbes de Provence. Ajouter pour finir 2 verres d’eau dans le fond du plat.

Enfourner pour 1h30 environ, à four doux. Au bout d’une heure, vérifier tout de même le niveau de liquide dans le plat, ajouter un peu d’eau si nécessaire, en profiter pour arroser la viande.

Après 1h 30, tout ce petit monde doit être bien doré, il n’y a presque plus de liquide au fond du plat. C’est le moment de couper la poitrine de porc en tranches. Remettre éventuellement au four une dizaine de minutes pour dorer les tranches sur les côtés.

J’ai servi avec une purée de carottes et de pommes de terre.
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jeudi 14 janvier 2010

Vegetable fried rice, ou riz sauté aux légumes


D'inspiration indienne, cette recette est très bon marché, parfumée et surtout permet d'utiliser les produits du placard et du frigo sans faire d'achat particulier pour cuisiner.
Je vous donne la composition du plat photographié, mais c'est typiquement le genre de recette qu'on ne refait jamais à l'identique : les légumes disponibles changent, les épices aussi selon l'inspiration.


Vegetable fried rice, ou riz sauté aux légumes

Pour 2, en plat unique.

- 1 assiette de riz cuit refroidi (300/400 g). Si vous devez cuire le riz pour cette recette, doser environ 120 g de riz cru pour deux (1 verre)
- 1 assiette de légumes divers coupés en petits dés, en quantité à peu près égale au riz. Essayez autant que possible de varier les couleurs. Ici, j'ai utilisé 1 oignon, 2 carottes, 1 petit morceau de chou blanc, 1 poignée de haricots verts surgelés
- 2 gousses d'ail
- 2 cs de graines (j'ai utilisé du tournesol, mais comme pour les légumes, vous utiliserez ce que vous avez : graines de courges, cacahuètes, noix de cajou ou sésame conviennent très bien aussi).
- 1 cs d'huile
- épices : 1 cc de cumin moulu, 1 cc de coriandre moulue, 1 cc de gingembre moulu, 1 cc de piment doux (à ajuster selon votre goût et la force de votre piment)
- 2 cs de sauce de soja


Éplucher, laver et couper en petits dés les légumes. Éplucher et émincer finement l'ail.
Dans une poêle (ou un wok, si vous en avez un qui prend la poussière dans vos placards, c'est le moment de le sortir), faire dorer à sec les graines de tournesol. Réserver.
Mettre 1 cuillère d'huile, l'ail et les légumes dans la poêle et faire dorer 5 à 10 minutes, jusqu'à ce que les légumes commencent à s'attendrir. Ajouter les épices et le riz, mélanger. Continuer la cuisson à feu vif en remuant fréquemment pendant 2 à 3 minutes jusqu'à ce que les grains de riz soient bien secs et commencent à dorer. Ajouter la sauce de soja, mélanger. Parsemer les graines de tournesol et servir.
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mardi 12 janvier 2010

Coleslaw



J’ai découvert le coleslaw dans les pubs irlandais, où cette salade de chou blanc et carotte à la mayonnaise accompagne quasi invariablement les sandwichs du déjeuner, comme ingrédient ou en accompagnement.

Légèrement sucré, frais et croquant, le coleslaw est parfait en hiver quand les crudités bon marché se font rares (et pour utiliser le chou blanc de 3 kg qui embaume votre frigo et dont vous vous demandez comment vous allez bien pouvoir en venir à bout).

Cette recette est toute simple et contient uniquement les légumes de base soit carotte et chou. A partir de là, d’innombrables ajouts classiques ou plus improbables sont possibles (raisins secs, pomme râpée, noix ou pignons de pin, oignon cru émincé, fromage râpé, herbes diverses…), à vous de voir.


Coleslaw
Pour 3 / 4 parts

2 carottes (soit environ 150 g)
1 morceau de chou blanc (300 à 400 g)

Pour la sauce :
2 cs de mayonnaise
1 cs de yaourt (ou fromage blanc ou crème fraîche)
2 cs de vinaigre (incolore)
1 cc rase de sucre
1 cc de moutarde

Mélanger les ingrédients pour la sauce dans un grand saladier.
Éplucher la carotte. Râper grossièrement chou et carotte, mélanger à la sauce.
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lundi 11 janvier 2010

Index alphabétique des recettes

Agnolotti poêlés, farcis au lieu noir et houmous de petits pois

Beurre de cacahuète maison 
Beurre de graines de tournesol maison
Biscuits tournesol, comme des petits soleils rouges 
Bouillon riz et carotte à la citronnelle
Boulettes de bœuf, recette de base

Cake rustique au poulet, courgette et emmental
Cigares aux carottes et aux dattes
Coleslaw
Compote d’abricots secs
Crackers au fromage, extra fins, extra croquants
Croquettes au poulet
 
Endives braisées nature
 
Flan coco caramel

Gâteau mousseux au chocolat au lait et au sésame
Gnocchi de pomme de terre

Hamburger à l’effilochée de plat de côtes
Haricots verts aux olives

Khorme-lubia, ragoût de haricots rouges  

Œufs marbrés au thé
Oignons farcis sucrés salés

Panisses
Petits pains à hamburger
Pizza blanche et verte aux oignons nouveaux
Poêlée de porc et aubergine au gingembre
Poireaux vinaigrette
Pois chiches rôtis
Poitrine de porc fraîche au four
Poitrine de porc fraîche panée
Poivrons rôtis à l'huile
Pots de crème de  blé « Délicieuse », pommes caramélisées à l’orange

Quatre-quart au carvi
Quesadillas aux haricots rouges et salsa mexicaine
Quesadillas French-Mex (fromage bleu et jambon cru) 


Ragoût de boulettes de bœuf au ras-el-hanout (couscous minimaliste)

Rissoles épicées aux gésiers confits et épinards

Salade acidulée concombre kiwi
Salade verte croquante à la pomme et chou-fleur cru
Sandwich à l’omelette
Soupe à la poitrine d’agneau, épinards et haricots blancs à la tomate 
Soupe à la salade   
Soupe de pois cassés, cumin et citron
Soupe de pois chiches et chorizo
Soupe de raisins et abricots secs
Spaghettis au citron



Tortilla a la española  
Troccoli au coulis de tomates crues
Tzatziki de pomme

Vegetable fried rice, ou riz sauté aux légumes
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